La commune

Étymologie

Trémel est composé du vieux-breton treb (« village »), le second élément du nom correspond au vieux breton « mael » (« prince, chef ») signifie littéralement le « village du chef », le nom de Trémel rappelle une fondation du haut Moyen age. Attesté comme anthroponyme laïc dans les actes de l’abbaye de Redon au ixe siècle (Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d’Armor. 1992.)

Histoire de la commune

Trémel est un démembrement de la paroisse primitive de Plestin. Trémel (frairies de Trébriant, de Trémel et de Trédillac) était dès 1633, une paroisse succursale de la paroisse de Plestin. Trémel est érigé en commune indépendante entre 1792 et 1800.

Rattaché à nouveau à Plestin, il lui a fallu attendre le 30 août 1838 pour retrouver à nouveau son indépendance. On trouve, non loin du hameau de Keradreon, un lieu-dit « Parc-Hoz-Castel » (champ du vieux château) qui semble révéler la présence d’un ancien château. 

L’église Notre-Dame de Trémel est incendiée le 3 juillet 1590 par les troupes de la Ligue, dirigées par La Fontenelle qui possède à cette époque le manoir de Trébriand situé sur le territoire de la paroisse. Une chapelle protestante est construite à Uzel-en-Trémel à partir de 1861 et à partir de 1845, Trémel est un fief protestant important. Le pasteur Jenkins y fonde une mission, dirigée par l’écrivain Guillaume Ricou, puis par son petit-fils Guillaume Le Coat (leur journal « Le Trémélois », paraît de 1888 à 1914).

L’ancienne trève de Trémel dépendait de l’évêché de Tréguier, de la subdélégation et du ressort de Lannion. On rencontre l’appellation Tremel dès 1371.

Le blason

Les armoiries de Trémel se blasonnent ainsi :

Écartelé : au premier et au quatrième d’azur au croissant d’or, au deuxième et au troisième d’or à l’arbre d’azur